Some Remarks on the Rise and Fall of Discourse Analysis
Résumé
Le débat qui pourrait s’être développé dans l’historiographie canadienne, quant à la façon dont les nouveaux outils de la sémiotique sociale et des études culturelles pourraient servir aux historiens socialistes et à ceux qui posent des questions plus nouvelles, moins fondées sur les classes, n’a jamais eu lieu. Plutôt, ce qui a été écrit était injurieux. On a créé l’impression que le fait d’être théorique revenait à s’opposer à l’histoire de la vie ouvrière et au marxisme, et les jeunes historiens progressistes ont eu tendance à conclure que s’ils voulaient poser les « vieilles » questions sur le pouvoir des classes, l’oppression des femmes et l’impérialisme ou le racisme, rien ne servait de lire la théorie. L’on a donc gâché la chance de tenir un certain nombre de débats chevauchants sur des questions méthodologiques clés. La nouvelle histoire sociale nous a donné un certain nombre d’outils nouveaux pour faire de la recherche, mais la sophistication des méthodes de recherche a généralement servi à explorer des questions de recherche plutôt simples (bien qu’importantes). La question de base guidant les études féministes socialistes tout comme les études marxistes était : quels intérêts sert-on? L’auteure explique sa conclusion qu’il est peut-être plus productif de mettre les études sur les intérêts en veilleuse et de faire l’essai de questions axées sur les effets.Téléchargements
Publié-e
2000-05-01
Numéro
Rubrique
L'histoire sociale à l'heure du post-modernisme