Covenanter Democracy: Scottish Popular Religion, Ethnicity, and the Varieties of Politico-religious Dissent in Upper Canada, 1815-1841
Auteurs-es
Michael Gauvreau
Résumé
L’Église anglicane fut l’instrument primaire de transmission des valeurs tories dans
les colonies britanniques, ce que reconnaissaient et défendaient avec flegme les
élites du Haut-Canada, dont l’église était l’arme principale contre tout défi lancé à
l’état tory par la république américaine ou des dissidents internes. L’identité ethnique,
qui se trouvait souvent exprimée par la religion, est une variable sousexplorée
qui a influé sur la forme et la diversité de la critique protestante et réformiste
du torysme anglican. Nulle part l’adéquation entre l’ethnicité, la religion
évangélique et la politique n’a-t-elle été plus manifeste que chez les sécessionnistes
presbytériens écossais qui émigrèrent en grand nombre au Haut-Canada après
1815. Comme l’illustre un examen du lien entre leur foi et le radicalisme politique,
la critique de la domination tory-anglicane n’est pas née d’une idéologie réformiste
unifiée et homogène, mais plutôt de plusieurs factions divergentes de radicalisme
politique ancrées dans des cultures et pratiques religieuses dissidentes.