“You will hardly believe I turned out so well”: Parole, Surveillance, Masculinity, and the Victoria Industrial School, 1896–1935

Auteurs-es

  • Bryan Hogeveen

Résumé

La liberté conditionnelle était une phase cruciale et précaire que traversaient les garçons libérés de la Victoria Industrial School (VIS), dans le Sud de l’Ontario. Les représentants de l’école voyaient dans la conduite des anciens détenus lors de la période suivant immédiatement leur libération s’ils s’étaient réformés et s’ils étaient prêts à se conformer aux normes sociales de conduite courageuse. Mais avant 1900, la VIS n’avait pas de mécanisme officiel pour voir à ce que les libérés conditionnels ne retombent pas dans la criminalité. Qui plus est, en l’absence d’un programme de mise en liberté systématique qui aurait permis au personnel de surveiller le comportement des anciens détenus au sein de la communauté, les responsables de la VIS n’avaient aucun moyen de déterminer en bout de ligne si la stratégie de réforme de l’école avait réussi. La méthode unique qu’employait l’école pour superviser les anciens détenus comprenait un système de correspondance et de rapports, qui se voulait un moyen de suivre les garçons et de les influencer dans leur comportement. L’idée que se faisaient les représentants de l’école de l’idéal mascu- lin du garçon de la classe ouvrière guidait tant l’image qu’elle d’un bon ancien détenu que le bien-fondé de révoquer la libération conditionnelle.

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Publié-e

2004-11-01

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