The Telephone as a “Therapeutic Instrument”: The Establishment of Suicide and Crisis Hotlines in Canada, ca. 1961–1979

Auteurs-es

  • David Wright Université McGill
  • Lilia Scudamore Université McGill

Résumé

Le suicide est devenu un problème de santé publique majeur au Canada après la guerre, parallèlement au déclin relatif de la mortalité infantile et juvénile et de l’essor des sciences comportementales. En réponse à une crise perçue dans le domaine du suicide au cours des années 1960 et 1970, une nouvelle technologie, le téléphone à cadran, a été repensée comme un « instrument thérapeutique » permettant d’atteindre les personnes en situation de crise. Des groupes bénévoles et religieux ont commencé à mettre en place des « lignes d’écoute téléphonique » à travers le pays, dans le cadre d’une intervention participative de santé publique visant à sauver des vies. Cependant, alors que les taux de suicide continuaient leur ascension apparemment inexorable, les « lignes d’écoute téléphonique » ont connu une transformation discursive, s’éloignant de l’objectif de réduction effective des taux de suicide pour s’orienter vers une intervention plus large en cas de crise de santé mentale.

Bibliographies de l'auteur-e

David Wright, Université McGill

David Wright est professeur d'histoire et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire des politiques de santé à l'Université McGill.

Lilia Scudamore, Université McGill

Lilia Scudamore est chercheuse au Département d'histoire et d'études classiques de l'Université McGill.

 

Publié-e

2025-12-10