Confronting Rural Localism: The Good Roads Movement in Quebec’s Eastern Townships, 1897–1920

Auteurs-es

  • Jack Little Université Simon Fraser

DOI :

https://doi.org/10.1353/his.2024.a928523

Résumé

Le mouvement Good Roads trouve son origine aux États-Unis au début des années 1890 et se répand rapidement en Ontario puis au Québec. Encouragé par des intérêts urbains, son objectif initial était de convaincre les municipalités rurales de remplacer les chemins de terre saisonniers par des routes « permanentes » construites avec du gravier ou de la pierre concassée. La promesse faite aux agriculteurs était que leur vie serait améliorée par un meilleur accès aux marchés, aux églises et aux écoles, ainsi que par une moindre usure de leurs chevaux et de leurs véhicules, parmi d’autres avantages. Les réformateurs soutiennent que le principal obstacle auquel ils sont confrontés tient au système bien ancré du travail statuaire saisonnier, qu’ils souhaitent remplacer par un système plus centralisé constitué de contractants sous la supervision des surveillants municipaux. Cependant, les contribuables ruraux des Cantons de l’Est, comme ailleurs en Amérique du Nord, résistent au paiement d’une taxe monétaire et à l’abandon du contrôle direct sur les routes de leur voisinage. De nombreuses municipalités rurales ont adhéré au travail statuaire jusqu’à ce que l’essor de l’automobile, peu avant la Première Guerre mondiale, incite le gouvernement provincial à commencer à s’orienter sur la construction de routes à revêtement dur à l’usage des automobilistes et des touristes principalement urbains.

Biographie de l'auteur-e

Jack Little, Université Simon Fraser

Jack Little est professeur émérite au Département d'histoire de l'Université Simon Fraser.

Publié-e

2024-05-31