From “Criminal Citizens” to “Traitors”: The Last of the Kurdish Bandits in Modern Turkey, 1950–1970

Auteurs-es

  • Ahmet Özcan Université Istanbul Gedik

DOI :

https://doi.org/10.1353/his.2024.a928518

Résumé

Le banditisme de masse qui a émergé dans les régions kurdes de la Turquie entre 1950 et 1970 a été qualifié de « problème national » dans le discours de l’État. Par conséquent, ce phénomène et les bandits faisaient partie intégrante du processus de construction de l’État-nation turc et de l’économie politico-morale de la région. Les politiques de l’État en matière de brigandage, après avoir fait passer les bandits du statut de « citoyens criminels » à celui de « traîtres » dans son discours, ont culminé avec des opérations militaires de grande envergure visant à désarmer et à opprimer les populations de ces régions. Cette dernière période de brigandage, résultat de la déstabilisation de la société kurde traditionnelle, a été une source de contentieux politique entre l’élite étatique et les communautés kurdes.

Biographie de l'auteur-e

Ahmet Özcan, Université Istanbul Gedik

Ahmet Özcan est membre du corps enseignant du Département des sciences politiques et des relations internationales de l'Université Gedik d'Istanbul.

Publié-e

2024-05-31