Fixing Ownership: Land Agents, Settlers, and Property Relations in Two Eastern Townships, 1840–1865

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Résumé

Compte tenu du caractère généralement fluide et ambigu des droits de propriété pendant la colonisation, les colons, qui étaient souvent des « squatters », comptaient sur les agents fonciers pour manier leurs relations avec les propriétaires. En retour, ces derniers utilisaient les connaissances locales de l’agent pour gérer leurs affaires et leurs responsabilités en matière d’« améliorations ». Les agents fonciers sont donc devenus des intermédiaires entre colons sans argent liquid et les propriétaires absentéistes. George Bonnallie, actif dans la partie nord du canton de Stukely et dans l’ouest du canton d’Orford, avait un répertoire de pratiques courantes qu’il mettait en œuvre. Organisées en une typologie, elles fournissent des détails sur la colonisation tardive et elles révèlent le rôle joué par les intermédiaires entrepreneuriaux dans la consolidation des relations de propriété dans des zones encore périphériques à l’économie de marché. Avec l’achèvement de la colonisation de ces cantons au milieu des années 1860, après la réforme municipale, et avec l’arrivée de la spéculation de la part des notables locaux, ni les propriétaires ni les colons ne nécessitaient de la gamme de pratiques déployées pour habiliter la colonisation. Un marché standardisé pour les transferts fonciers s’était développé.

Biographie de l'auteur-e

Jane Jenson, Université de Montréal

Jane Jenson is professeure émérite in the Département de science politique, Université de Montréal.

Publié-e

2022-06-01