The Meaning of Mount McKay: Anemki-waucheau and Settler Colonial Reterritorialization in Thunder Bay, Ontario

Auteurs-es

  • Travis Hay Lakehead University

DOI :

https://doi.org/10.1353/his.2019.0035

Résumé

Le présent article étudie l’histoire du colonialisme de peuplement à Thunder Bay sous l’angle des noms de lieux et soutient que les formes sexospécifiques de violence anti-autochtone font partie de la structure sociale de la ville. Entre 1860 et 1910, les colons ont produit de grandes quantités de richesses et ont développé une économie industrielle locale tirée des ressources de la terre telles que l’argent, le bois et le schiste. Ce faisant, ils ont déplacé de force des populations anishnaabe vers de multiples réserves; ils les ont empêchées de participer à l’économie industrielle émergente et ont transformé leur montagne sacrée en carrière pour la fabrication de briques et en butte pour un champ de tir. L’article utilise le concept de reterritorialisation colonialiste pour critiquer la façon dont cette histoire a été sanctionnée et commémorée par des noms de lieux locaux tels que mont McKay, Fort William, Port Arthur et rue Simpson. En fin de compte, il montre que l’importante violence engendrée par l’exploitation de la terre et de ses ressources dans une économie au bénéfice exclusif du colonisateur a été accompagnée du pouvoir de nommer la terre en l’honneur des hommes blancs qui ont joué un rôle primordial dans ce processus historique très violent.

Publié-e

2019-12-06

Numéro

Rubrique

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