Le « sou du pauvre » : les municipalités, l’indigence et l’accès aux soins hospitaliers au début du XXe siècle à Montréal

Auteurs-es

  • Noémie Charest-Bourdon Université du Québec à Montréal
  • Martin Petitclerc Université du Québec à Montréal

DOI :

https://doi.org/10.1353/his.2018.0003

Résumé

Cet article est consacré à l’histoire des hôpitaux généraux et du « sou du pauvre », une taxe municipale implantée en 1915 visant à rembourser les établissements hospitaliers montréalais pour leurs dépenses associées à la prise en charge de l’indigence. En comparant les réseaux hospitaliers québécois et ontariens, de même que la législation ayant encadré leur développement dans les deux provinces, nous éclairerons les raisons qui ont présidé à la mise en place du « sou du pauvre » qui rompait avec la tradition non-interventionniste des pouvoirs publics en matière de régulation de la pauvreté au Québec. L’étude de cette politique municipale importante, qui n’a fait l’objet d’aucune analyse jusqu’à aujourd’hui, nous permet d’apporter des précisions importantes quant à l’histoire de la régulation de la pauvreté, de la naissance de la médicalisation de l’hôpital et du processus de formation de l’État au début du XXe siècle au Québec.

Bibliographies de l'auteur-e

Noémie Charest-Bourdon, Université du Québec à Montréal

Noémie Charest-Bourdon est étudiante au doctorat à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

Martin Petitclerc, Université du Québec à Montréal

Martin Petitclerc est professeur au département d’histoire de l’UQAM.

Publié-e

2018-10-04

Numéro

Rubrique

Articles