“We’re the girls of the pansy parade”: Historicizing Winnipeg’s Queer Subcultures, 1930s-1970

Auteurs-es

  • Valerie J. Korinek

DOI :

https://doi.org/10.1353/his.2012.0002

Résumé

As a work of queer history this article historicizes same-sex desire in Winnipeg from the 1930s through the late 1960s. This research asks provocative questions about how the nature of place (a major prairie capital city) and space (commercial venues, public parks, and private homes) permitted, constructed, and constrained queer activities. Beginning with the earliest oral history recollections of Depression-era same-sex activity, this article charts the changes caused by the Second World War, more liberalized liquor laws in the 1950s, and the expanding economy in the 1960s. Ultimately, it illustrates that Winnipeg functioned as a "queer capital" for residents of Manitoba, Northwestern Ontario, and, less frequently, parts of Saskatchewan. Reframing the city of Winnipeg through a queer lens offers a novel addition to our history of this well-known city; it makes an important contribution to the national and international literature of queer urban development; and, finally, it offers a prairie perspective on the formation of social spaces and identities prior to the establishment of dedicated, local gay and lesbian organizations. Œuvre inspirée de l'histoire queer, le présent article historicise le désir pour les personnes du m'me sexe du Winnipeg des années 1930 jusqu'à celui de la fin des années 1960. Cette recherche pose des questions percutantes, se demandant comment la nature du lieu (une grande capitale des Prairies) et de l'espace (endroits commerciaux, parcs publics et maisons privées) a permis, construit et g'né les activités queer. S'appuyant d'abord sur les premiers récits tirés de l'histoire orale de l'activité homosexuelle au temps de la dépression, cet article retrace les changements qu'ont provoqués la Deuxième Guerre mondiale, l'assouplissement des lois sur les boissons alcoolisées dans les années 1950 et l'essor économique des années 1960. Il en arrive à la conclusion que Winnipeg faisait alors office de << capitale queer >> pour les résidents du Manitoba, du Nord-Ouest de l'Ontario et, dans une moindre mesure, de certaines parties de la Saskatchewan. Recadrer la ville de Winnipeg en l'examinant sous la loupe de l'identité queer jette un nouvel éclairage sur l'histoire que nous avons de cette ville bien connue. En effet, non seulement cela enrichit-il grandement la littérature nationale et internationale sur le développement urbain queer, mais permet également d'examiner dans la perspective des Prairies la formation d'espaces sociaux et d'identités sociales avant l'établissement d'organismes locaux voués à la cause des gais et lesbiennes.

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