The Battle over the Employment of Waitresses in Beijing, China, during the 1930s
DOI :
https://doi.org/10.1353/his.2010.0011Résumé
Waitresses were introduced into Beijing commercial life in 1928, when restaurant owners employed women for the first time in a bid to adapt to a declining economy. Women’s presence in a public sphere that had been the exclusive domain of men precipitated a major debate in the city, influenced by the interaction of class and gender. Conservative moralists represented waitressing as a threat to public morality and to traditional Chinese values. Municipal authorities issued rigid regulations to control waitressing and considered outlawing it altogether. Many male intellectuals opposed the proposed ban, but lamented the commercialization of these women. Female social reformers defended waitresses’ right to work, hailing this new occupation for women. However, the struggling working lives of most waitresses posed a contrast to intellectuals’ construction of the Chinese “new womanhood.” Les serveuses ont fait leur entrée dans la vie commerciale de Beijing en 1928, lorsque les propriétaires de restaurant employèrent des femmes pour la toute première fois dans une tentative d’adaptation à une économie déclinante. La présence des femmes dans une sphère publique qui avait été une chasse-gardée masculine fit éclater à Beijing un débat majeur sur l’interaction entre la classe et le genre. Les moralistes conservateurs voyaient l’emploi de serveuses comme une menace à la moralité publique et aux valeurs chinoises traditionnelles. Les autorités municipales décrétèrent des règles rigoureuses pour régir le métier de serveuse et envisagèrent de l’interdire du tout au tout. De nombreux hommes intellectuels s’opposèrent à l’interdiction proposée tout en déplorant la commercialisation de ces femmes. Les réformatrices sociales défendirent le droit des serveuses de travailler, saluant l’arrivée de cette nouvelle profession pour les femmes. Toutefois, la vie professionnelle difficile de la plupart des serveuses contrastait avec l’idée que se faisaient les intellectuels de la « nouvelle féminité chinoise ».Téléchargements
Numéro
Rubrique
Articles