La corvée militaire à Québec au XVIIIe siècle

Auteurs-es

  • Yvon Desloges

Résumé

Comme en France et en Angleterre, la corvée militaire et la milice étaient perçues comme un impôt-travail à Québec au XVIIIe siècle. La corvée militaire s'y démarquait de la corvée royale non pas par le processus administratif régissant le choix et l'appel des corvéables mais plutôt par les tâches accomplies et la rémunération, si faible fût-elle, accordée aux « élus ». Avant et après 1760 il y eut cependant des exemptés: nobles, ecclésiastiques et hauts fonctionnaires entre autres. Peu courantes entre 1690 et 1760, les désertions se firent plus fréquentes sous l'administration britannique, qui reprit les modalités de sélection et de convocation en usage antérieurement. In eighteenth-century Quebec as in France and England, military statute labour and militia service were viewed as a labour tax. Military statute labour differed from the corvée royale, not in the manner that those liable to serve militarily were chosen and summoned, but rather in the type of service required and the fact that it was remunerated, however poorly. Before and after 1760, however, certain categories — among others, noble men, the clergy and high public officials — were exempt from serving. Relatively infrequent between 1690 and 1760, desertions increased under the British, who adopted the previous administration's methods of selecting and summoning military statute labour.

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