Au cours du 19e siècle, les classes moyennes décelèrent une nouvelle étape dans le
cycle de vie : l'adolescence. Celle-ci se caractérisait par une dépendance prolongée
vis-à-vis des parents et l'extension de la scolarité.
Cet article, qui s'appuie en partie sur des sources autobiographiques, examine,
d'une part, les facteurs qui amenèrent la reconnaissance de cette spécificité de
l'adolescence et, d'autre part, l'impact des nouvelles conceptions de l'adolescence sur les
jeunes, selon leur sexe ou leur classe.