Welland Ontario’s Springfield Plan: Post-War Canadian Citizenship Training, American Style?

Authors

  • Ruth A. Frager
  • Camela Patrias

DOI:

https://doi.org/10.1353/his.2017.0006

Abstract

After World War II, minority activists and their Anglo-Canadian allies convinced the Ontario Ministry of Education to bring the Springfield Plan to Welland, Ontario, as a pilot project to combat racist and religious prejudice through the public school system. Pioneered in Springfield, Massachusetts, the Plan taught children the importance of tolerance by stressing that minority groups had made important contributions to the local community, the nation, and the world beyond. In Welland, however, the Plan only lasted for a few years because many influential Canadians failed to recognize the pervasiveness of discrimination, while non- British immigrants tended to see new industrial unions as better vehicles for claiming their rights. In addition, the Plan was unsuited to the understanding of Canada as a “bi-racial” country founded by the English and French.

Après la Deuxième Guerre mondiale, des militants issus des minorités et leurs alliés anglo-canadiens convainquirent le ministère de l’Éducation de l’Ontario d’introduire le Plan de Springfield à Welland (Ontario), à titre de projet pilote destiné à combattre le racisme et les préjugés religieux par l’intermédiaire du réseau d’écoles publiques. Lancé à Springfield (Massachusetts), celui-ci enseignait aux enfants l’importance de la tolérance en soulignant que les groupes minoritaires avaient apporté d’importantes contributions à la collectivité locale, au pays et au monde extérieur. À Welland, toutefois, le Plan ne dura que quelques années parce que bon nombre de Canadiens influents refusèrent de reconnaître l’omniprésence de la discrimination et que, de leur côté, les immigrants non britanniques eurent tendance à voir les nouveaux syndicats industriels comme de meilleurs outils pour faire valoir leurs droits. De plus, le Plan n’était pas conçu pour faire comprendre le Canada comme étant un pays « biracial », fondé par les Anglais et les Français. 

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