The meaning of the frontier forest for the social formation of early communities continues to be a focus of debate among North America scholars. This article contributes to that debate by showing the potential of detailed case studies which bring together evidence from a variety of routinely-generated sources such as records of tax assessment, census, land grants and land patents. While useable series of such records have not been preserved for all areas, the example of Emily Township suggests the possibilities for systematic research in thirty-eight townships of Upper Canada. Such research will certainly lead to more refined notions of equality and inequality in pioneer communities.
Le rôle de la forêt frontalière dans l’organisation sociale des premières collectivités fait toujours l’objet d’un débat dans les milieux universitaires nord-américains. Cet article vient enrichir ce débat en soulignant l’importance virtuelle des études de cas détaillées regroupant des pièces relatives à diverses questions tels les dossiers sur les cotisations d’impôt, les recensements, les concessions de terrains par les gouvernements et les titres de propriété des biens-fonds faisant partie du domaine public. Bien que ces séries de dossiers n’aient pas été conservées pour toutes les régions, l’exemple du Canton Emily donne à penser qu’il serait possible de se livrer à une étude systématique des trente-huit cantons du Haut-Canada. Cette recherche permettrait sans doute d’affiner les connaissances en matières d’égalité et d’inégalité au sein des collectivités primitives.