“Our fathers fought for the British”: Racial Discourses and Indigenous Allies in Upper Canada
DOI:
https://doi.org/10.1353/his.2017.0036Abstract
This paper analyses the founding of two distinct narratives in Canada about the significance of Indigenous military alliances with Britain in the War of 1812. Examining the half-century following the war’s end, it shows the similarities and divergences between Indigenous and non-Indigenous tellings of the alliance and the shared war effort. Indigenous narratives made appeals to Euro-Canadians on the basis of shared combat and suffering, a common enemy, and the reciprocal relationship forged by these shared experiences, which for them entailed a set of ongoing obligations. By contrast, non-Indigenous authors glorified one warrior, Tecumseh, and at the same time expressed a powerful sense of defensiveness about “employing” Indigenous allies, depicting Indigenous warriors in general as necessary but undesirable military “auxiliaries.”
Le présent article analyse les fondements, au Canada, de deux façons distinctes de décrire les alliances militaires entre les Britanniques et les Autochtones lors de la Guerre de 1812. Se penchant sur le demi-siècle qui a suivi la fin de la guerre, il montre les similitudes et les divergences dans la façon dont les Autochtones et les non-Autochtones racontent les alliances et l’effort de guerre commun. Les récits des Autochtones laissent apparaître que ces derniers firent appel aux Euro-Canadiens en raison d’une communauté de combats et de souffrances, d’un ennemi commun et de relations de réciprocité nées de ces expériences partagées qui, pour eux, impliquaient la perpétuation d’un ensemble d’obligations. De leur côté, les auteurs non-Autochtones portaient au nues un unique guerrier, Tecumseh, en même temps qu’ils laissaient transparaître une forte répugnance envers « l’emploi » d’alliés autochtones, dépeignant en règle générale les guerriers amérindiens sous les traits « d’auxiliaires » nécessaires, mais indésirables.