Urban Working-Class Incomes and Real Incomes in 1921: A Comparative Analysis
Authors
Michael Piva
Abstract
Using the aggregate tables for incomes in the 1921 census and reports on retail prices of consumer goods as published by the Labour Gazette, this paper compares average incomes and real incomes in fourteen Canadian cities. Although wages tended to increase slightly as one moves east to west, the analysis shows that differences in the level of income resulted primarily from the structure of the local economy. The cost of housing proved the other major variable determining real income. Thus, real incomes were highest in Ottawa, Edmonton, Montreal and Quebec because of the concentrations of high income groups and the relatively low unemployment in the first two cities and the relatively low housing costs in the latter two. Real incomes were lowest in Victoria, Vancouver, Halifax, Saint John and Toronto. In the first four cities the concentration of unskilled workers in relatively low-wage industries produced this result. In Toronto the relatively high cost of housing brought real incomes down.
L’auteur compare ici les revenus moyens et les revenus réels dans quatorze villes canadiennes, en s’appuyant pour cela sur les statistiques d’ensemble concernant les revenus publiées dans le recensement de 1921, d’une part, et sur les prix au détail des biens de consommation fournis par la Gazette du Travail, d’autre part. Il montre que bien que les salaires aient tendance à augmenter légèrement d’est en ouest, les différences de niveau de revenu proviennent principalement de la structure de l’économie locale. Le coût du logement constitue la seconde variable d’importance dans la détermination du revenu réel. C’est à Ottawa, Edmonton, Montréal et Québec où les revenus étaient les plus élevés, à cause de la concentration dans ces villes de groupes à haut revenu, du chômage relativement bas à Ottawa et Edmonton, et des coûts de logement relativement faibles à Montréal et à Québec. À Victoria, Vancouver, Halifax, Saint-Jean et Toronto, par contre, les revenus réels étaient les plus faibles. Dans les quatre premières de ces villes, ceci s’explique par la concentration d’ouvriers non-spécialisés dans des industries à bas salaires, tandis qu’à Toronto, c’est le coût relativement élevé du logement qui réduisait les revenus réels.