The Unremarked Homeownership Boom in Toronto

Authors

  • Richard Harris

Abstract

Gilben Stelter has remarked that "housing remains a neglected subject ... '' in Canadian historical research. Nothing highlights the truth of that assertion more clearly than the issue of whether homeownership rates increased or decreased in Toronto in the first two decades of this century. The conventional wisdom is that they declined slightly. This has rested on impression rather than evidence, for Census data on homeownership have been available only since 1921. The implication of recent evidence published in this journal by Gordon Darroch, however, is that the early years of the century saw an unprecedented homeownership boom. Darroch himself makes no reference to this, for his concern was with the decades prior to 1899. The purpose of this note is to review the evidence, direct and circumstantial, concerning ownership trends in Toronto between 1899 and 1921, and to suggest how a homeownership boom might have occurred at a time when real incomes increased little, if at all. Gilbert Stelter a remarqué que le problème du logement a été négligé dans les recherches historiques au Canada. Rien ne me plus en lumière la vérité de cette affirmation que la question de savoir si les frais de propriété d’une maison ont augmenté ou diminué à Toronto dans les deux premières décennies de ce siècle. On pense habituellement qu’ils ont eu tendance à diminuer. Cependant il s’agit d’une impression plutôt que d’une évidence, car les données des recensements sur la propriété domiciliaire n’ont été disponibles que depuis 1921. Les recherches récentes publiées dans cette même revue, par Gordon Darroch, impliquent que les premières années de ce siècle ont vu un accroissement sans précédent du nombre de propriétés privées. Toutefois, Darroch lui-même ne fait aucune référence à ce fait parce que son étude portait sur les décennies antérieures à 1899. La note qui suit se propose de réexaminer les arguments, directs et indirects, concernant les tendances de la propriété à Toronto entre 1899 et 1921, et d’indiquer comment un brusque accroissement de la propriété résidentielle peut s’être produit en un temps où les revenus réels augmentaient peu, voire même pas du tout.

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