Waifs: The Fairbridge Society in British Columbia, 1931-1951
Authors
Patrick Dunae
Abstract
The Fairbridge Farm School on Vancouver Island represents the last gasp of the trans-Atlantic child migration movement. Between 1934 and 1951, the farm school received nearly 350 underprivileged British children. The scheme, which combined philanthropy and empire-settlement, was supported by influential politicians who allowed the Fairbridge Society to contravene federal immigration regulations and flaunt provincial child welfare laws. Child welfare groups, however, denounced the farm school as an anachronism and repeatedly tried to close it. The history of the farm school was characterized by conflict between an imperially-minded generation of child savers and a new breed of professional child care workers.
La dernière vague migratoire d'enfants en provenance d'outre-Atlantique était reliée à la Fairbridge Farm School, située sur l'Île de Vancouver. Entre 1935 et 1951, cet établissement a accueilli près de 350 enfants britanniques défavorisés. À la fois philantropes et désireux de bâtir l'Empire, des dirigeants avaient l'appui d'hommes politiques influents qui permettaient à la Fairbridge Society de violer les règlements fédéraux en matière l'immigration et de faire fi des lois provinciales touchant la protection de l'enfance. Ils soulevèrent cependant l'ire de groupes œuvrant à la protection des enfants, lesquels dénoncèrent l'école parce qu'ils la considéraient comme un anachronisme, et tentèrent à maintes reprises de la faire fermer. L'histoire de cet établissement illustre le conflit entre deux générations de protecteurs de l'enfance, l'une d'abord préoccupée de l'Empire, l'autre formée de professionnels, qui se souciaient principalement du bien des enfants.