Front Lines and Frontiers: War as Legitimate Work for Nurses, 1939–1945

Authors

  • Cynthia Toman

Abstract

Over 4,000 nurses served with the Canadian armed forces during the Second World War, comprising a second generation of military nurses known by rank and title as Nursing Sisters. Military medical records and personal accounts reveal that military nurses enjoyed an elite professional status based on their relative closeness to the front lines of combat and to the frontiers of medical technology. Reductions in morbidity and mortality rates were frequently attributed to the presence of Nursing Sisters in forward field units. While Nursing Sisters capitalized on their position within the armed forces to enhance their expertise and develop expanded practice roles, such efforts were contingent on geographical setting, the availability of physicians and medical orderlies, and the social construction of medical technologies as men’s or women’s work. Flexibility and autonomy were more evident closer to the front lines, where patient acuity was higher, skilled personnel fewer, and risk-taking more acceptable. Such flexible boundaries, however, were “for the duration” only. Plus de 4 000 infirmières ont servi dans les forces armées canadiennes durant la Deuxième Guerre mondiale, formant une deuxième génération d’infirmières militaires. On découvre à l’étude des dossiers médicaux militaires et des récits personnels que les infirmières militaires jouissaient d’un statut professionnel d’élite du fait d’être à proximité relative des zones de combat et aux premières loges de la technologie médicale. La réduction des taux de morbidité et de mortalité étaient souvent attribuée à la présence des infirmières militaires dans les unités de campagne sur les fronts de guerre. Si les infirmières militaires profitaient de leur position au sein des forces armées pour gagner en expertise et accroître leur rôle de praticiennes, de tels efforts étaient fonction de l’emplacement géographique, de la disponibilité de médecins et de préposés aux soins et de la construction sociale voulant que les technologies médicales soient du ressort des hommes ou des femmes. Il y avait davantage de souplesse et d'autonomie près des lignes de front, où l’acuité des besoins du patient était plus grande, le personnel qualifié, moins nombreux et les risques, plus acceptables. Cette flexibilité ne valait toutefois que « pour la durée » du conflit.

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