The Rose, the Shamrock and the Cabbage: The Battle for Irish Voters in Upper-Town Quebec, 1827-1836

Authors

  • David De Brou

Abstract

Employing methods developed by social historians, socio-political history endeavours to widen knowledge of past politics by examining mass political behaviour. The creation of a large data set designed to increase the pool of information for each potential and actual voter resulted in a better understanding of early nineteenth-century Upper-Town Quebec politics. Analysis of linked pollbooks, assessment rolls and census returns suggests several conclusions. First, the response of voters was complex, influenced by national considerations, changing political options and socio-economic factors. Second, politicians' beliefs that success at the polls depended on appealing to the growing Irish populace was based on political realities as Irish Catholics and Irish Protestants constituted large enough blocs of voters to affect the results in Upper-Town Quebec where close elections were the norm from 1827 to 1836. Third, in 1834, the response of the Irish and other British voters was complicated by religion: Church of England or Scotland members plumped for a single candidate, while many Irish and British Catholics and Non-Conformists split their votes between an English-speaking Protestant Bureaucraticparty Scot and a French-speaking Catholic moderate patriote-party canadien, a logical response to their divided national and religious allegiances. Fourth, in the by-election of 1836, Irish Catholics along with other British voters chose Empire over Catholicism. Adoptant les méthodes développées par l’histoire sociale, l’histoire socio-politique tente d’élargir la connaissance de la vie politique du passé en étudiant les comportements de masse. La création d’un vaste ensemble de données conçu pour accroître les informations sur chaque électeur réel ou potentiel amène une meilleure compréhension de la politique dans la haute-ville de Québec au début du 19e siècle. L’analyse des rapports des bureaux de scrutin, des rôles d’évaluation et des recensements suggère les conclusions suivantes. Premièrement, les réactions des électeurs étaient complexes, influencées par des considérations nationales, des choix politiques changeants et différents facteurs socio-économiques. Deuxièmement, la croyance des politiciens que leur succès électoral dépendait de l’attrait qu’ils pouvaient exercer sur la population irlandaise croissante était basée sur une réalité politique; de fait, les Irlandais catholiques et protestants constituaient un groupe d’électeurs assez important pour influer sur les résultats dans la haute-ville de Québec où des élections rapprochées étaient la norme entre 1927 et 1836. Troisièmement, la réaction des électeurs irlandais et britanniques en 1834 a été compliquée par le facteur religieux : les membres de l’Église d’Angleterre ou d’Écosse ont fixé leur choix sur un seul candidat, alors que plusieurs Irlandais et Britanniques catholiques et non-conformistes ont divisé leurs votes entre le parti des bureaucrates, écossais, protestant et d’expression anglaise et le parti patriote canadien, catholique, modéré et d’expression française, ce qui constituait une réponse logique à leurs divisions religieuses et nationales. Enfin, à l’élection partielle de 1836, les Irlandais catholiques, de concert avec les autres Britanniques, préférèrent l’Empire au catholicisme.

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