"The Outlook for Old Age Is Not Hopeful" : The Struggle of Female Teachers over Pensions in Quebec 1880-1914

Authors

  • Ruby Heap
  • Alison Prentice

Abstract

This article examines the struggle led by Quebec Protestant and Catholic women teachers' associations for a more just pension scheme from the late nineteenth century to the First World War. In Quebec, superannuation schemes for public school teachers dated back to the 1850s. In 1880, a compulsory, state-administered, pension plan for both male and female certified lay teachers was introduced. It discriminated seriously against women teachers, who constituted the majority of the lay teaching force; since the amount to be allocated was calculated on the basis of a teacher's average salary and total years of service, women teachers, who were paid considerably less than their male colleagues and also tended to have shorter careers, were to receive a much smaller pension. The present discussion explores the dynamics of the battles conducted by Quebec women teachers to eliminate these inequalities as well as the strategies and tactics they adopted to bring about change. It also sheds light on the importance of support received from other women's groups as well as on gender politics in teaching in turn-of-the-century Quebec. Cet article traite des luttes que les associations d’institutrices protestantes et catholiques du Québec ont menées de la fin du dix-neuvième siècle jusqu’à la Première Guerre mondiale pour obtenir un régime de pension plus équitable. Les enseignants et enseignantes du système scolaire public bénéficiaient d’un tel régime depuis les années 1850. En 1880, un régime obligatoire fut instauré à l’intention des institutrices et instituteurs laïques brevetés exerçants dans les écoles primaires publiques, régime qui était nettement discriminatoire à l’endroit de la majorité du corps enseignant laïque, c’est-à-dire les femmes. Puisque le calcul de la pension se basait sur le salaire moyen et le nombre total des années de service, les institutrices, qui touchaient un salaire bien inférieur à celui de leurs collègues masculins et enseignaient généralement moins longtemps que ces derniers, recevaient à leur départ une somme dérisoire. L’analyse qui suit explore les stratégies et les tactiques que les institutrices utilisèrent pour rectifier la situation. Elle éclaire aussi les relations entre les associations d’institutrices et les autres associations féminines ainsi que les rapports qui prévalaient au sein du corps enseignant québécois au tournant du siècle entre les deux sexes.

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2013-07-04

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Articles