Cholera, the “Sawdust Menace,” and the River Doctor: How Fear of an Epidemic Triggered Canada’s First “Pollution” Controversy

Authors

  • Randy Boswell

DOI:

https://doi.org/10.1353/his.2016.0039

Abstract

A probe of nineteenth-century newspapers and other sources has revealed that it was an effort to prevent a cholera epidemic in the Province of Canada in 1866 that sparked a landmark controversy over sawdust dumping in the Ottawa River, Canada’s first major battle over industrial pollution. Ottawa’s newly appointed medical officer of health, Dr. Edward Van Cortlandt, was a leading figure that year in shaping both the city’s and the colony’s strategies to combat a feared cholera outbreak when he sounded alarms about the harmful impacts on fish, navigation, and human health of sawdust waste emanating from the famous Chaudière Falls lumber mills just upstream from Parliament Hill. This previously unidentified trigger to the “sawdust question”—the only explicitly “environmental” issue raised during the Confederation debates as well as the start of a 40-year struggle over sawmill “offal” in the Ottawa and across the country—represents an important intersection in the early histories of the Canadian conservation and public health movements. The cholera-sawdust connection is also noteworthy as the first highprofile case in Canada in which the word “pollution” was used in its primary modern sense. Thus, this study also constitutes a Canadian contribution to a significant body of scholarship in the U.K. and U.S. on the mid-nineteenth-century emergence of a pointedly environmental meaning for this societally transformative term.

Comme le révèle un sondage effectué dans les journaux et autres sources du XIXe siècle, une tentative de prévention d’une épidémie de choléra dans la province du Canada en 1866 souleva une controverse mémorable à propos du déversement de sciure de bois dans la rivière des Outaouais. Ce fut la première grande bataille au Canada en matière de pollution industrielle. Le Dr Edward Van Cortlandt, qui venait d’être désigné comme responsable de la santé publique à Ottawa, joua cette année-là un rôle de premier plan dans la conception des stratégies tant de la ville que de la colonie pour combattre l’éclosion redoutée du choléra. Il sonna en effet l’alarme à propos des effets nocifs sur le poisson, la navigation et la santé du bran de scie déversé par les célèbres scieries des chutes de la Chaudière, tout juste en amont de la Colline du Parlement. Ignoré jusqu’à ce jour, cet élément déclencheur de la « question de la sciure de bois » fut le seul problème manifestement de nature « environnementale » soulevé pendant les débats de la Confédération. Ce fut aussi le point de départ d’une lutte de 40 ans contre les « déchets » des scieries dans la rivière des Outaouais et partout ailleurs au pays, lutte qui représente un croisement important dans les débuts du mouvement de défense de l’environnement et dans celui de la santé publique au Canada. Le lien entre choléra et sciure de bois se distingue également comme le premier cas à avoir attiré l’attention au pays dans lequel le mot « pollution » a été utilisé au sens actuel. Par conséquent, la présente étude constitue aussi une contribution du Canada à un important corpus de travaux savants menés au Royaume-Uni et aux États-Unis sur l’émergence, au milieu du XIXe siècle, d’une acception propre à l’environnement de ce mot symbole de l’évolution de la société.

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